Tome 5: "L'homme fantôme"




À Soledad, le travail est dur mais les gens en ont l'habitude. Ils vivent heureux loin des rumeurs de la ville. Ceux qui suivent l'actualité savent qu'en Europe, le fascisme triomphe en Allemagne et en Italie. Tiburcio, homme de paix et républicain, se souvient de ces temps tranquilles, mais aussi des premiers incidents politiques que connut Soledad et de la folie meurtrière qui suivit. Le 30 août 1936, l'armée des nationalistes investit et pille le village. Elle laisse place aux vainqueurs, les phalangistes. 
Ceux-ci sont décidés à instaurer une nouvelle justice, celle de la vengence aveugle. Tiburcio ne se doute pas encore que dans cette Espagne déchirée, où les combats ressemblent à des assassinats, il vient de commencer une forme d'existence que peu d'êtres auraient pu supporter : celle de vivre caché sous son propre toit, une vie d'homme fantôme. 
Dans cet album, ainsi que dans La mémoire blessée, Tito chronique ces années de malheur et de déchirement où vivre debout dans la lumière était une vraie gageure. Passé et présent se mêlent étroitement et le souvenir de ces jours où Soledad vivait à genoux revient en mémoire.




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